Location meublée saisonnière : tout ce que vous devez savoir

Vous êtes propriétaire et hésitez entre location meublée saisonnière (ou location meublée de tourisme) et location meublée classique ?

Quel impact sur les revenus locatifs ?

À la fin de cet article, vous aurez toutes les cartes en main pour choisir de louer en saisonnier ou en meublé classique.

La location meublée saisonnière est de courte durée

Pour être qualifiée de saisonnière, la location doit en principe être de courte durée (inférieure à 3 mois) et en rapport avec une saison touristique.

Par définition, une location saisonnière est la mise à disposition pour une courte durée d’un logement à un locataire, et ce en rapport avec une saison touristique. Quelques règles qui distinguent la location meublée classique de la location meublée saisonnière :

  • La location est conclue de date à date ;
  • La location est conclue pour une période très courte ;
  • Pas de possibilité de reconduction tacite à son terme, le locataire n’a aucun droit à se maintenir dans le logement après l’expiration de la période convenue dans le contrat ;
  • Elle s’adresse à une clientèle de passage ;
  • Le logement loué ne peut en aucun cas être assimilé à la résidence principale du locataire.

La loi Hoguet qui régit l’activité d’agent immobilier précise :

« Est considérée comme une location saisonnière pour l’application de la présente loi la location d’un immeuble conclue pour une durée maximale et non renouvelable de quatre-vingt-dix jours consécutifs. »

Une source de revenus locatifs à double tranchant

Les locations saisonnières permettent généralement de toucher des loyers plus élevés.

C’est le cas par exemple des appartements et maisons louées sur la côte d’Azur en pleine saison.

Vous vous demandez peut-être pourquoi c’est une source de revenus « à double tranchant » ?

Tout simplement parce qu’en location saisonnière, le risque de vacance locative est plus élevée. C’est-à-dire qu’il y a plus de chances que le logement soit inoccupé pendant une période qui peut varier de quelques jours à quelques semaines.

En location meublée classique, la durée minimale du bail est d’un an (quand le locataire y établit sa résidence principale). Les locataires restent souvent au moins six mois dans le logement, et généralement plusieurs années. Autrement dit, vous êtes tranquille pendant plusieurs mois.

Alors qu’avec une location en saisonnier, votre bien peut être loué pour seulement une nuit ou un weekend. Aucun minimum n’est fixé par la loi.

Vous devez donc mener une stratégie de communication efficace pour trouver des locataires et remplir votre planning.

Vous disposez d’une résidence secondaire ?

Vous disposez d’une résidence secondaire qui pèse sur votre budget ? L’entretien de votre résidence secondaire vous coûte cher ?

Pour amortir votre résidence secondaire, une solution consiste à la louer quelques semaines par an en période touristique. La location saisonnière s’impose donc dans ce cas là.

Vous êtes libre de faire de la location saisonnière toute l’année

Vous vous demandez peut-être si la loi autorise de faire de la location saisonnière hors saison… ?

La réponse est oui. Rien ne l’interdit.

L’important est que le bien que vous louez ne soit pas la résidence principale du locataire. Et que la durée de location n’excède pas 90 jours consécutifs.

Des classements spécifiques pour les biens loués en saisonnier

Différents labels permettent de promouvoir son meublé de tourisme (c’est-à-dire son bien meublé destiné à être loué en saisonnier).

Bien entendu ces labels ne sont jamais obligatoires. Ils permettent de faire partie d’un réseau et de s’adresser à une clientèle ciblée. Voici les plus connus :

  • Meublé de tourisme classé
  • Gîtes de France
  • Clévacances
  • Gîtes Panda
  • Accueil Paysan
  • Bienvenue à la ferme
  • Rando Accueil
  • Tourisme et Handicap

Les labels facilitent la recherche de locataires

L’attribution d’un label permet de gagner en crédibilité et en visibilité. Le locataire bénéficie d’une garantie de qualité du logement et est donc plus en confiance.

Votre meublé est alors référencé sur des sites web à fort trafic sur lesquels beaucoup de futurs vacanciers se rendent pour rechercher une location.

Un régime fiscal plus avantageux pour les meublés classés

Le loueur en saisonnier bénéficie d’une fiscalité plus avantageuse si son bien est classé que s’il est non classé :

  • Pour une location classée : vous êtes par défaut soumis au régime micro-bic si vos revenus ne dépassent pas 81 500 € HT par an et vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 71%. Ce qui signifie que si vos revenus tirés de la location sont inférieurs à 81 500 € HT, vous ne payez des impôts que sur 29% de ces revenus.
  • Pour une location saisonnière classique : vous êtes soumis au régime du micro-bic si vos revenus ne dépassent pas 32 600 € HT annuels, avec un abattement forfaitaire de 50%.

En location meublée classique, vous êtes soumis au même régime fiscal qu’en location saisonnière classique.

Le choix du type de location dépend de sa situation et de votre style de vie

Pour choisir le type de location qui vous convient, il ne faut pas forcément s’arrêter aux avantages financiers et fiscaux. Vous devez aussi vous demander quelle location colle le plus à votre train de vie.

Avez-vous du temps à consacrer chaque semaine à votre activité de loueur ? Le logement que vous voulez louer est-il situé dans une zone à fort potentiel touristique ? Et si oui, y a t-il des touristes durant toute l’année ou bien seulement en période estivale ? Ou hivernale ?

La location meublée saisonnière requiert plus de temps que la location meublée classique

La location meublée saisonnière s’adresse à une clientèle de passage, souvent pour une location à la semaine ou à la journée. Les changements de locataires sont fréquents.

Les nouveaux locataires doivent être accueillis physiquement. Et le logement doit être remis en état après chaque départ. Cela demande d’être disponible.

Ensuite, le roulement des locataires est importants, ce qui engendre une usure plus rapide des meubles et des équipements. Car les touristes et vacanciers de passage sont moins regardants sur le mobilier qu’un locataire qui loue à l’année. Et c’est compréhensible.

La location saisonnière demande donc un entretien plus important du mobilier, ce qui peut engendrer quelques dépenses supplémentaires.

Remarque : vous pouvez déléguer la gestion de votre bien à une agence immobilière, mais il faudra payer les intervenants et leur reverser des commissions.

Votre bien immobilier est-il situé dans une zone touristique ?

Vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il est mieux de louer en saisonnier si votre bien est situé dans une région à fort potentiel touristique. Et que dans le cas où il se trouve dans une zone dépourvue complètement délaissée des touristes, il peut être difficile de trouver des locataires.

Votre bien immobilier est situé dans une région ultra touristique en été et déserte en hiver ? Le must est de le louer en mode hybride :

Vous devez savoir que pour un locataire étudiant, le bail est réduit à 9 mois (alors qu’il est d’un an pour les autres). Vous voyez où je veux en venir ?

Vous louez votre logement 9 mois de septembre à juin puis vous le louez en saisonnier à des touristes pour les vacances de juin à août. Votre rentabilité sera maximale.

15 astuces pour attirer plus de locataires, sans dépenser plus :

Pour aller encore plus loin, je vous ai préparé un guide pratique qui contient 15 astuces concrètes à appliquer dès aujourd’hui pour générer plus de réservations :

Ces astuces simples vont vous permettre d’attirer plus de locataires, sans dépenser plus d’argent dans les sites d’annonce ou dans la publicité Google :

faire de la location saisonnière

Ce que vous allez aussi découvrir dans ce guide pratique :

Quand répondre aux emails des futurs vacanciers qui semblent intéressés par votre location de vacances (ça peut faire toute la différence entre les autres propriétaires et vous)… – page 6

Le moyen le plus simple d’augmenter les clics sur votre annonce, sans dépenser plus– page 11

Comment faire rêver les gens qui tombent sur votre annonce (ce n’est pas compliqué, il faut juste connaître 2-3 trucs)… – page 16

Le moyen le plus efficace de prendre une longueur d’avance sur vos concurrents et de pérenniser votre activité de loueurs en saisonnier sur le long terme – page 23

3 façons d’afficher des tarifs plus élevés tout en louant autant (voire plus)… – page 28

L’erreur qui peut tout gâcher lorsque vous répondez par email à un locataire potentiel – page 35

4 astuces de copywriter pour donner envie aux internautes de lire l’intégralité de votre annonce (pendant qu’ils seront réticents à parcourir les annonces de vos concurrents)… – page 43

Vous avez maintenant entre les mains tout ce qu’il faut pour générer plus de réservations sans dilapider votre argent dans des choses qui n’apportent pas de résultats.

Et si vous utilisez une ou plusieurs des astuces du guide pratique, vous sortirez clairement du lot !

Accès direct

À vous maintenant de passer à l’action !

 

Axel

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